C'est ici ! C'est enfin là !
Thanksgiving ? Les boissons des fêtes chez Starbucks ?
Non, encore mieux - le rapport 2024 Advanced Manufacturing Report de Plant Magazine et Canadian Manufacturing !
Nous sommes ici pour vous présenter toutes les grandes idées pour les fabricants canadiens à l'aube de la nouvelle année.
Si vous avez le temps de lire le rapport dans son intégralité, nous vous le recommandons vivement
D'ici là, nous avons fait un travail préparatoire en rassemblant les citations et les chiffres les plus frappants et en condensant les principales informations dans un article récapitulatif que vous pourrez lire en prenant votre café du matin.
[Tous les tableaux et graphiques sont tirés du rapport 2024 sur la fabrication avancée et en sont directement crédités].
L'une des tendances émergentes les plus intéressantes est la nearshorisation comme alternative aux chaînes d'approvisionnement mondiales. Les fabricants canadiens s'intéressent désormais aux chaînes d'approvisionnement locales et aux ressources de traitement plus proches des installations de production physiques.
Depuis le début de la pandémie de grippe aviaire, les échanges commerciaux et l'approvisionnement en matériaux sont moins fiables, car les différentes régions appliquent leurs restrictions. Cette situation a bien sûr eu un impact considérable sur les petits fabricants qui ont dû s'adapter pour répondre à la demande de production en cherchant d'autres sources d'approvisionnement.
Il est encore trop tôt pour savoir quel sera l'impact de cette tendance sur l'industrie canadienne à long terme, mais il s'agit sans aucun doute d'un choix solide pour aider les petites entreprises à survivre aux défis posés par la pandémie.
Le graphique ci-dessous, "Collecte et utilisation des données", confirme cette tendance en montrant que 57 % des fabricants canadiens utilisent un progiciel de gestion intégré pour la gestion de la chaîne d'approvisionnement, ce qui en fait la deuxième raison la plus fréquente de collecter des données.
Ce qui est encore plus intéressant, c'est que l'utilisation la plus populaire des données, avec 64 %, est celle des feuilles de calcul Excel, l'un des outils analytiques les plus basiques et les plus universels qui soient.
Cela nous intéresse parce que SPOILER ALERT : les fabricants ne sont pas très confiants dans l'utilisation d'un ERP compliqué - souvenez-vous en et nous y reviendrons dans quelques paragraphes.
À retenir : Il est tout à fait possible de poursuivre la délocalisation à l'étranger si elle constitue une solution pour votre entreprise. D'autres fournisseurs de matériaux locaux sont probablement désireux de tirer parti d'opportunités nationales telles que la délocalisation à proximité.
Un PGI peut être la solution dont vous avez besoin, mais il existe bien d'autres solutions entre une simple feuille de calcul Excel et une solution logicielle d'entreprise entièrement intégrée. Il ne s'agit pas d'un scénario du type "tout ou rien". Par exemple, si vous avez du mal à comprendre un PGI compliqué, il existe des solutions plus conviviales, comme l'intégration de votre PGI à des instructions de travail accessibles.
Deuxièmement, les fabricants canadiens signalent qu'ils ont beaucoup de mal à accéder aux programmes et au soutien du gouvernement ou à en avoir une connaissance pratique.
Jetez un coup d'œil à cette liste de "secteurs industriels" au sein de l'industrie manufacturière canadienne (en particulier les premières lignes, si vous préférez écrémer) :
Près d'un tiers des personnes interrogées - la catégorie la plus importante avec 30 % - ont déclaré appartenir à une catégorie "divers" de l'industrie manufacturière. Les deux catégories suivantes sont les "produits métalliques" (17 %) et les "machines" (13 %). Toutes les autres catégories affichent des pourcentages à un chiffre.
Combinons ces données avec une autre information : le tableau "Revenu de l'entreprise" ci-dessous. Un nombre considérable de répondants (42 %) ont un revenu annuel compris entre 1 et 10 millions de dollars - la catégorie la plus importante étant mesurée par incréments allant jusqu'à 1 milliard de dollars.
En d'autres termes, les petites et moyennes entreprises manufacturières diverses du Canada - plus que toute autre catégorie - ont du mal à accéder à l'aide après la pandémie.
"Je pense qu'il y a un problème de sensibilisation que nous essayons de résoudre. Le fait de ne pas savoir où se trouvent les programmes gouvernementaux est un problème que nous essayons de résoudre", a déclaré Scott McNeil-Smith, vice-président de la performance du secteur manufacturier chez EMC.
Le Canada n'a pas autant d'opérations de fabrication centralisées que l'Europe, par exemple, en partie à cause de sa population plus petite et de sa vaste géographie. Nos fabricants à faible revenu ont tendance à occuper des créneaux plus restreints ou à desservir des régions plus distinctes en fonction de leur capacité.
En fait, lorsqu'on leur a demandé d'être d'accord ou non avec une liste d'énoncés suivants, moins de la moitié (46 %) des répondants ont dit savoir où trouver des programmes gouvernementaux pour les aider à investir dans les nouvelles technologies. Ce chiffre est en baisse par rapport à celui de l'année dernière, qui était de 74 % pour la même affirmation.
Cette situation est frustrante, car ce sont précisément ces types de fabricants qui bénéficieraient le plus des programmes gouvernementaux.
À retenir : Même si les possibilités semblent rares, il existe en fait des programmes destinés à aider les petits fabricants à se remettre de la crise des dernières années. Vous n'êtes pas le seul à penser que vous ne trouverez rien, surtout si vous n'êtes pas un conglomérat mondial - vous devez simplement consacrer plus de temps à la recherche et au réseautage.
Persistance des lacunes en matière de compétences au sein de la main-d'œuvre Cette troisième constatation n'est pas nouvelle, mais elle est toujours d'actualité : le manque de talents qualifiés à embaucher.
Ce qui est différent dans ce rapport, c'est que l'industrie manufacturière canadienne n'est pratiquement pas touchée par les craintes de voir les machines automatisées supplanter la main-d'œuvre humaine. Très peu d'entreprises cherchent à réduire leurs effectifs, malgré l'état de l'économie en général.
Selon le graphique "Défis liés à la mise en œuvre de la technologie", 49 % des entreprises ont déclaré que leur plus grand défi dans les domaines techniques était en fait le manque de talents qualifiés :
"Tout le monde semble avoir du mal à recruter des candidats de qualité, et non à réduire les effectifs. Il s'agit donc plutôt de savoir comment attirer les gens, comment les recycler pour les retenir. Comment pouvons-nous recycler les gens afin de les retenir ? Nous devons inciter les gens à se lancer dans la fabrication", a déclaré Dan McKiernan, directeur chez Epicor.
Il s'agit d'une lacune potentielle où les programmes gouvernementaux et les ressources de formation pourraient réellement aider les fabricants à rester compétitifs sur le grand marché mondial.
Kerry Mann, de MNP, déclare : "L'opportunité ne réside pas dans la réduction des effectifs, mais dans l'amélioration et la requalification des compétences du personnel actuel afin qu'il puisse tirer profit des avantages de la technologie. Notre secteur de l'éducation n'offre pas les stages et les compétences nécessaires sur le terrain pour exploiter les technologies numériques disponibles, et les employeurs n'ont pas de programmes en place qui leur permettent de recycler et d'améliorer les compétences de leur personnel de manière adéquate.
À retenir : Lorsque le marché de l'embauche est restreint, il est préférable que les fabricants investissent dans leurs effectifs actuels en leur offrant des possibilités de recyclage et d'amélioration de leurs compétences.
Conseil de pro : L'un des moyens les plus efficaces et les moins coûteux de retenir les travailleurs tout en augmentant les connaissances est d'utiliser un logiciel d'instruction au travail. Les travailleurs apprennent dans l'atelier auprès de leurs collègues les plus expérimentés et les connaissances institutionnelles sont conservées grâce à une saisie intelligente des données.
Enfin, cette dernière perspective à l'horizon 2024 va de pair avec la tendance précédente concernant les pénuries de main-d'œuvre. L'industrie 4.0 et les autres technologies IIoT sont clairement le moyen d'améliorer les normes de fabrication. Cependant, le manque de main-d'œuvre qualifiée signifie que la mise en œuvre de l'une ou l'autre de ces technologies constitue un obstacle massif pour les entreprises canadiennes.
JP Giroux, président d'EMC, déclare : "Le manque de compétences pour soutenir un investissement est quelque chose qui revient dans nos études comme un obstacle aux déploiements technologiques."
Les Canadiens sont bien conscients qu'ils devraient chercher à améliorer leurs systèmes de collecte de données et leurs systèmes intelligents, même s'ils n'ont pas une connaissance directe de la façon dont ces systèmes peuvent leur être utiles.
Jetez un coup d'œil à ces deux graphiques - "Domaines d'amélioration des données" et "Engagement IIoT" - qui montrent une répartition assez homogène de l'intérêt pour de nombreuses applications différentes de ces technologies :
Il n'est pas surprenant que de plus en plus d'entreprises transfèrent leurs systèmes de gestion des données vers le nuage - c'est bon marché, efficace et bien adapté aux nouveaux acteurs de l'industrie.
Il y a tellement d'autres opportunités au-delà du cloud, cependant, que les fabricants canadiens manquent simplement en raison du manque d'expertise dans l'intégration de toute cette technologie.
La raison la plus courante (37 %) pour ne pas investir dans l'industrie 4.0 est la " difficulté à intégrer les technologies de pointe dans les systèmes existants ", selon le graphique suivant :
La plupart des personnes interrogées sont divisées entre deux options : intégrer un ERP surpuissant ou s'en tenir à l'informatique dématérialisée. Bien que ces deux options soient décentes, elles ne sont pas toujours les meilleures pour les types de petits fabricants qui émergent sur le marché canadien.
"Des talents différents sont nécessaires pour mettre en œuvre des technologies plus récentes comme l'IIoT afin de compenser les pénuries de main-d'œuvre manuelle, mais aussi beaucoup d'entreprises manufacturières fonctionnent encore en silos, de sorte que pour exploiter les données, elles doivent collaborer davantage au sein de l'organisation", explique Tony Alderice, vice-président des ventes chez Epicor.
À retenir : Il existe en effet de nombreuses solutions pour les fabricants entre ces deux extrêmes que sont l'ERP et les plates-formes en nuage dépouillées. L'essentiel est de rechercher un logiciel (comme le nôtre) qui soit modulaire et conçu par des travailleurs qui ont réellement l'expérience de l'atelier. Cela signifie que vous n'êtes pas submergé par la complexité de fonctions ERP interminables, mais que vous n'êtes pas non plus laissé seul à errer dans le nuage. Ce n'est pas tout ou rien lorsqu'il s'agit de mettre à niveau la technologie. La meilleure solution est celle qui est adaptée à vos besoins, mais qui est aussi entièrement à votre portée et sous votre contrôle.
Voilà, les manufacturiers canadiens cherchent activement des solutions pour une croissance post-pandémique, malgré les défis institutionnels et pratiques qui se posent.
Le rapport contient d'autres idées intéressantes, alors ne manquez pas de le consulter dans son intégralité.
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